Scott Pilgrim contre le monde (2010)

La coproduction canadienne, britannique, américaine et japonaise Scott Pilgrim contre le monde est une adaptation des bandes dessinées de Bryan Lee O’Malley qui met en vedette Michael Cera. L’auteur et l’acteur, connu pour ses rôles dans plusieurs séries et films américains, sont tous deux des Canadiens.

L’histoire est celle de Scott Pilgrim (Cera), un jeune adulte un peu loser, qui se traîne les pieds à Toronto entre sa copine trop jeune pour lui, son groupe de musique et les petits emplois. Mais quand il rencontre Ramona Flowers (Mary Elizabeth Winstead) dans une fête, sa vie est chamboulée. Éperdument amoureux, il est prêt à tout pour conquérir le cœur de cette mystérieuse jeune femme aux cheveux colorés.

Il n’y a qu’un seul souci : s’il veut conquérir le cœur de Ramona, il doit vaincre ses sept ex maléfiques. Rusé, il sait se montrer plus malin que ces derniers. Par exemple, il en déjoue un en retournant son propre orgueil contre lui-même. Il en piège un autre, végan, avec un café au lait de vache. Éventuellement, Scott et Ramona se séparent. Celle-ci retourne avec son ex Gideon (Jason Schwartzman), qui dirige la ligue des ex diaboliques. Scott doit faire le ménage dans ses relations pour reconquérir Ramona et vaincre définitivement Gideon.

Scott Pilgrim contre le monde est unique en son genre, car il défie les conventions du cinéma. Offrant une véritable explosion de couleurs inspirée par le côté « bédéesque » de la franchise, il mélange d’autres formes médiatiques, comme le roman graphique et le jeu vidéo. Ses effets visuels recherchés (notamment ceux dans les scènes de bataille) ont conquis le cœur de la critique et du public. La preuve? Il a été sur la liste courte en vue d’une nomination pour les meilleurs effets visuels à la 83^e cérémonie des Oscars. Il a aussi raflé le prix de l’auditoire au Lund International Fantastic Film Festival en Suède en 2010.

Alliant action, humour et trame sonore explosive, cette comédie fantaisiste est une œuvre mémorable qu’il ne faut surtout pas manquer.