Sam (Antoine-Olivier Pilon) est un nageur de haut niveau qui rêve aux Jeux olympiques. Il est obsédé par son sport, ayant tout abandonné pour s’y consacrer avec l’aide de sa sœur Judith (Mylène Mackay), qui est aussi obsédée que lui. Mais deux drames successifs viennent bouleverser la vie de Sam : un premier malaise cardiaque lui faisant perdre le contrôle de son véhicule, il heurte un piéton qui passait par là. Pris de panique, il fuit les lieux.
Puis, un second malaise cardiaque, plus important celui-là, le force à subir une transplantation cardiaque d’urgence. À l’hôpital, il rencontre Océanne (Milya Corbeil Gauvreau), une jeune fille en attente d’une transplantation cardiaque. Elle aurait d’ailleurs eu le cœur qui bat maintenant dans la poitrine de Sam si ce dernier n’avait pas été classé prioritaire.
Il rencontre également Marc (Stéphane Rousseau), le père de Tommy, le garçon à qui il doit son cœur. Cette rencontre le forcera encore une fois à réévaluer sa vie et à lui trouver un nouveau sens, maintenant que la natation n’est plus une avenue pour lui.
La parenté entre 1 :54 — le film précédent du talentueux Yan England — et Sam est évidente. Les deux longs-métrages mettent en vedette le brillant Antoine-Olivier Pilon dans le rôle d’un athlète qui cache un lourd secret. Mais d’une certaine façon, Sam démontre la progression d’England comme artiste dans les cinq années qui séparent les deux œuvres; les images sont plus léchées que jamais, et il sait aller chercher chez ses acteurs des performances à couper le souffle.
À NOTER : Au Gala Québec Cinéma de 2022, le film est en lice dans la catégorie Prix du public.