Après Baldur’s Gate, le studio BioWare s’est intéressé à une région des Royaumes Oubliés avec la ville de Neverwinter, toujours dans l’univers des donjons et dragons. Dans Neverwinter Nights, nous commençons par nous créer un personnage avec encore plus d’options que précédemment. De plus, l’environnement change puisqu’il s’agit maintenant d’un jeu entièrement en 3D et en temps réel, ce qui signifie que nous pouvons tourner la caméra autour du personnage peu importe où nous nous trouvons.
Du côté de l’histoire, Neverwinter Nights nous invite à mener l’enquête à propos de la Mort Hurlante, une mystérieuse maladie qui touche toute la ville de Neverwinter (ou de Padhiver en français) et la force à se mettre en quarantaine. Alors que nous partons en quête d’ingrédients pour un possible remède, nous entendons de la bouche de voyageurs que Dame Akribeth (notre guide et mentor) serait mêlée à la secte à l’origine de ce fléau. Bien entendu, notre sang ne fait qu’un tour et nous décidons de confronter celle qui nous a tant appris. Mais comment réagira-t-elle?
En termes de gameplay, Neverwinter Nights se joue comme un bon vieux Baldur’s Gate… même s’il est plus raffiné et accessible. L’interface est bien plus intuitive. Et que nous soyons sur PC, consoles ou appareils mobiles, la navigation est toujours aisée. Nous devons d’ailleurs cette version augmentée au talentueux studio canadien Beamdog qui s’est occupé d’améliorer ce bijou des jeux de rôle en le rendant accessible pour la première fois aux joueurs de consoles.
Mais Neverwinter Nights n’est pas seulement un jeu révolutionnaire. Ses outils de création étant si savamment faits, des universités ont décidé de les utiliser. C’est notamment le cas de la section de conception de jeu de l’Université d’Alberta. Comme quoi les jeux vidéo, surtout ceux faits au Canada, transcendent les frontières!
