Dans ce drame troublant, Katie Arneson (Kacey Rohl) est une personnalité connue à l’Université McMaster. Atteinte d’un cancer, elle inspire tout le monde par sa force et sa détermination, ce qui pousse la communauté à se rallier autour d’elle pour financer des traitements qui pourraient permettre sa guérison. Il n’y a qu’un seul problème : Katie n’a pas le cancer.
Depuis 10 mois, elle feint la maladie à grands coups de tête rasée, de placebos et de maigreur causée par la privation. Elle préfère toutefois sa vie de (fausse) malade à celle d’avant; elle est entourée par des amis qui la soutiennent et par une amoureuse fidèle.
Mais cet équilibre fragile est rompu quand le comité de bourse lui demande de fournir son dossier médical d’ici la fin de la semaine. Craignant voir son mensonge s’écrouler, Katie tente par tous les moyens de se procurer de faux documents médicaux, s’enfonçant davantage dans le mensonge…
Sans être directement inspiré d’une histoire vraie, Mensonge blanc nous renvoie à plusieurs histoires récentes qui ont marqué l’imaginaire collectif à l’ère du sociofinancement. Son scénario nous permet de mieux comprendre ce qui peut pousser une personne à aller si loin dans le mensonge. Bien qu’il nous soit impossible de pardonner l’odieux, nous ne pouvons pas nous empêcher d’éprouver un peu de sympathie pour une Katie qui panique alors que son monde s’écroule.
Un drame qui prend des allures de thriller grâce à la réalisation grinçante du duo de réalisateurs-scénaristes formé par Yonah Lewis et Calvin Thomas, et par le jeu extrêmement convaincant de Kacey Rohl.
Évaluation par Pier-Luc Ouellet
Distribution:
Amber Anderson, Connor Jessup, Kacey Rohl, Sharon Lewis