Produite par les sociétés canadiennes Encore Télévision et Matte TV, Les Beaux Malaises 2.0 est la suite très attendue et réclamée par les téléspectateurs. La version 2.0 met toujours en vedette l’humoriste Martin Matte et la comédienne Julie Le Breton, mais, cette fois, le couple est séparé.
En plus de retrouver les personnages appréciés de tous, nous en découvrons de nouveaux, principalement Audrey (Caroline Dhavernas), la nouvelle blonde de Martin. L’écriture de Matte équilibre le tragique et le comique en développant les personnages de sa mère Monique (Michèle Deslauriers) et de son frère Marc-André (Fabien Cloutier). Martin et son ami Jean-François (Martin Perizzolo) réalisent aussi que Patrick (Patrice Robitaille) est violent avec sa femme Véronique (Catherine Proulx-Lemay). Ils vont tenter de les aider.
Martin est dépourvu face à la détresse des uns, révolté face à l’ignorance des autres, amoureux d’Audrey et ironique en tout temps (ou presque). Une chance que son fils Léo (Édouard Tremblay-Grenier) est là pour nous présenter ses projets de vie et nous montrer sa progression dans ses cours de conduite. Il y a de quoi encourager tous les parents!
Martin n’est pas en reste, car il ne s’est pas transformé en l’homme manuel qu’il prétend être lorsqu’il rencontre sa nouvelle flamme. Installer un climatiseur, c’est moins facile que prévu. Un des passages les plus drôles est celui de la chanson Ma Bitch, composée en l’honneur de sa fille Florence (Émilie Bierre) par son copain et interprétée devant toute la famille. L’écart entre les deux générations au sujet du respect sera dur à combler!
Que ce soit pour décrocher ou pour rire un bon coup, cette série nous offre un pur moment de divertissement.
Évaluation par Maude Gauthier
Distribution:
Fabien Cloutier, Julie Le Breton, Martin Matte, Michèle Deslauriers
Après trois saisons signées Francis Leclerc, Robin Aubert prend le relais pour cette nouvelle mouture.
La série a été tournée au Québec.
Elle est en nomination dans plusieurs catégories aux 36es prix Gémeaux, dont Meilleure comédie; Meilleur premier rôle masculin dans une comédie pour Martin Matte; Meilleur premier rôle féminin dans une comédie pour Julie Le Breton et Meilleur texte de comédie pour François Avard et Martin Matte.