Le meilleur pays du monde (2021)

Dans un futur (trop) peu lointain, un gouvernement de droite s’installe au Québec. En réaction à des troubles aux États-Unis qui forcent l’exil massif d’immigrants vers le Canada, ce gouvernement décide de fermer les frontières, et menace même de déporter les immigrants qui habitent déjà ici.

En cette époque trouble, nous suivons Alex (Mickaël Gouin, tout en retenue), un Québécois progressiste et ouvert sur le monde, mais qui n’est pas fait pour cette époque difficile. Bien vite, sa femme, Phuong (Alice Tran), l’abandonne pour retourner au Vietnam.

Et comme les malheurs ne viennent jamais seuls, sa femme de ménage lui demande de garder son fils, Junior, pour quelques jours. Mais elle ne revient jamais…

Désemparé, Alex fait équipe avec Hiên (Nguyen Thanh Tri), le père de Phuong, pour tenter de retrouver la mère du petit.

Les deux hommes esseulés apprendront l’un de l’autre. Hiên a la force et la résilience d’un vieil homme vietnamien qui a survécu à la guerre et ses atrocités. Alex, lui, a la générosité et la bienveillance d’un Québec qui n’existe plus.

Un drame psychologique futuriste aussi glacial que l’hiver québécois, mais aussi plein d’amour et de tendresse.

À NOTER : Au Gala Québec Cinéma de 2022, le film est en lice dans la catégorie Meilleure interprétation masculine – premier rôle (Nguyen Thanh Tri).