Le chant des noms (2019)

Présenté dans le cadre du Festival international du film de Toronto (TIFF) de 2019, Le chant des noms (ou The Song of Names en V.O.A.) est une adaptation du roman du même nom de Norman Lebrecht, paru en 2001.

Se situant à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, l’histoire est celle de deux enfants : Dovidi et Martin. Jeune prodige au violon, juif et polonais, Dovidi est confié à la famille de Martin, qui s’apprête à quitter pour l’Angleterre. Si Martin est tout d’abord jaloux du nouveau venu, une amitié forte les unira rapidement à travers la musique.

Dovidi manie magnifiquement le violon et encourage son ami à jouer du piano afin qu’il puisse l’accompagner. Alors que la guerre éclate, les deux amis, maintenant jeunes adultes, tentent de semer un peu de lumière autour d’eux grâce à la musique.

Mais un jour, alors qu’il doit monter sur scène pour y faire un solo, Dovidi disparaît sans laisser aucune trace. Se sentant abandonné, Martin va chercher son ami pendant des décennies, pour finalement le retrouver en 1985. Les deux hommes réaliseront que, malgré le temps et les épreuves, leur amitié est toujours intacte.

Martin et Dovidi sont interprétés par trois comédiens chacun, les représentants enfants (9 à 13 ans), jeunes hommes (de 17 à 23 ans) et adultes. Martin est joué, dans l’ordre chronologique, par Misha Handley, Gerran Howell et Tim Roth. Pour ce qui est de Dovidi, ses interprètes sont Luke Doyle, Jonah Hauer-King et Clive Owen.

Comme toujours, François Girard sait mettre en scène des tragédies personnelles à travers des événements historiques. Le tout accompagné d’une musique classique et puissante qui nous fait vibrer, nous faisant vivre toutes les émotions au centuple.

Évaluation par Gabrielle Caron

Distribution:

Catherine McCormack, Clive Owen, Luke Doyle, Tim Roth

Disponible sur:

Type:

Films

Collections:

Festival international du film de Toronto (TIFF)

Lien avec le Canada

Réalisé par le Québécois François Girard, qui nous a déjà donné de grands films, comme Le violon rouge et Hochelaga, terre des âmes.
Co-production britannico-germanico-hongro-canadienne.
Tout au long du récit, la musique du compositeur canadien Howard Shore crée un véritable langage qui permet des allers-retours dans le temps.