La mélancolite (2022)

Bruno Blanchet est le cerveau éclaté derrière plusieurs des personnages marquants de l’humour québécois, un monument de l’humour absurde d’ici.

C’est donc un bonheur de voir ces personnages revenir à l’écran, d’autant plus que Bruno Blanchet se fait très rare sur nos écrans depuis qu’il s’est exilé en Thaïlande il y a une quinzaine d’années.

Le prétexte de son retour au bercail est un appel de son grand ami et collaborateur de toujours, Guy Jodoin, qui lui avoue ne pas bien aller. Ce dernier souffre d’une maladie grave, la mélancolite, qui le force à rester chez lui et à se remémorer ses gloires passées.

Pour lui remonter le moral, Bruno part en roadtrip avec le neveu de Guy, Vincent (FouKi) et sa fille (adoptive) illégitime, Cédille. Non, ça n’a pas beaucoup de sens, mais nous n’attendons rien d’autre de la part de Blanchet.

Au fil de son périple, il renoue avec beaucoup de ses collaborateurs (Guylaine Tremblay, Marc Labrèche et Christian Bégin, pour ne nommer que ceux-là). Mais surtout, il nous fait le bonheur de nous ramener ses personnages (du « p’tit monsieur pas d’cou » au plombier magique), sans oublier un certain personnage muet aux dents plus courtes que la moyenne…

Tout n’est pas rose cependant; certains de ses personnages lui en veulent personnellement. Ils se fédèrent autour d’Anne-Marie Losique, qui compte bien se venger pour les années de moquerie.

La mélancolite est un véritable bonheur pour les fans nostalgiques des émissions Le Studio, La fin du monde est à 7 heures et N’ajustez pas votre sécheuse. À ajouter sur notre liste d’incontournables de l’été.