Nombreux sont les jeux qui ont été faits sur la Deuxième Guerre mondiale. Parmi ceux-ci, plusieurs proposent aux joueurs et joueuses de camper le rôle de soldat à la première personne. Company of Heroes est différent : il offre plutôt une expérience de stratégie en temps réel (RTS). Nous nous retrouvons donc dans le rôle d’un général d’une armée dont le but est de capturer des points stratégiques qui rapportent des points de victoire, et d’autres qui nous donneront des ressources. Grâce à ces ressources, nous pourrons grossir notre armée et améliorer nos unités déjà présentes sur la carte en leur donnant de meilleures armes ou certaines habiletés.
L’attrait principal du jeu est sa rapidité. Dans une partie, les différents points stratégiques changent d’occupants sans arrêt. C’est un constant bras de fer et il faut réagir rapidement. Une autre force de la franchise est d’offrir un environnement destructible qui permet d’utiliser le terrain à son avantage. Nous devons exploiter les bâtiments afin de garder nos unités à couvert. Or, plus la partie avance, plus ceux-ci se font détruire, exposant ainsi notre armée aux tirs ennemis. C’est donc par son réalisme historique brutal, voire cru, que Company of Heroes nous happe.
Et comme chaque faction (Américain, Commonwealth britannique, Wehrmacht et l’élite Panzer) est asymétrique, l’expérience de jeu se renouvelle sans cesse. Nous y accrochons pour son réalisme et ses parties rapides, puis nous y revenons pour sa rejouabilité. Ce n’est pas un hasard si, 15 ans après sa sortie, Company of Heroes se classe encore parmi les meilleurs jeux de stratégie en temps réel sur le marché.