Arsenault et fils est le cinquième long-métrage de Rafaël Ouellet. Au cinéma, il nous a donné Camion (2012) ainsi que Gurov et Anna (2014). À la télévision, il a réalisé les séries Blue Moon (saison 3), Nouvelle adresse (saisons 1, 2 et 3) et Fatale Station (saison 1), pour ne nommer que celles-là.
Avec Arsenault et fils, il signe la réalisation et la scénarisation.
L’histoire est celle de la famille Arsenault qui tire ses revenus de la chasse illégale, et ce, depuis des générations dans un petit village du Bas-du-Fleuve. Ses membres sont passés maîtres dans l’art d’éviter les agents de la faune. Arsenault et fils, le nom de leur garage, sert à cacher leurs activités de braconnage illicites, mais lucratives.
Le cadet de la famille, Anthony (Pierre-Paul Alain), revient au bercail. Ce jeune homme imprévisible vient chambouler l’harmonie de la famille, pourtant tissée serrée. Émilie (Karine Vanasse), animatrice de radio nouvellement arrivée au village, viendra également ébranler la famille, particulièrement Adam (Guillaume Cyr) qui a de grandes ambitions pour l’entreprise familiale. Il souhaite davantage miser sur le garage et moins sur le braconnage. Or, il ne reçoit malheureusement pas l’approbation de tous.
La distribution compte également de grosses pointures, comme Luc Picard qui incarne le père André; Julien Poulin, le grand-père Armand; et Micheline Lanctôt, la grand-mère Irène.
Un film à ne pas manquer, alors que la thématique de la chasse va de pair avec l’arrivée de l’automne.
Tourné à Saint-Étienne-de-Bolton, Montréal et Dégelis (la ville natale du réalisateur située dans le Bas-Saint-Laurent).
Le cinéaste a choisi de présenter l’univers des braconniers, notamment parce qu’il trouvait que cette réalité n’est pratiquement jamais présentée au cinéma et en littérature.