Dans le cadre du jour du Souvenir, journée de commémoration des sacrifices faits pendant la guerre, quoi de mieux que de (re)visionner Apocalypse – La Première Guerre mondiale?
Conçue en cinq épisodes d’environ une heure et narrée avec brio par l’acteur français Mathieu Kossovitz, cette série retrace l’histoire de la Grande Guerre, de ses origines à sa fin. Chaque épisode est un moment clé de cet affrontement complexe du point de vue des dirigeants, des soldats et des civils. Chaque titre (Furie, Peur, Enfer, Rage, Délivrance) décrit bien le sentiment des protagonistes.
De l’assassinat de l’archiduc à Sarajevo qui a déclenché un jeu d’alliance, à la sanglante bataille de la Marne, en passant par le désespoir, le découragement puis la révolution russe et l’armistice : tous les aspects, tous les niveaux et toutes les émotions sont explorés et expliqués.
Par l’entremise de plus de 500 heures d’archives cinématographiques restaurées et mises en couleur ainsi que par des documents d’époque connus ou inédits, nous plongeons, en tant que spectateurs, dans l’histoire avec un grand H. La recherche et la production ont duré plus de deux ans et demi grâce à une foule de professionnels et de partenaires, dont TV5 Québec Canada, France Télévision et National Geographic Channel. La restauration s’est faite sur 8 semaines, la colorisation sur 47 et le mixage sur 10.
Comme l’a si bien dit la coproductrice Josette D. Normandeau par voie de communiqué, cette oeuvre est à regarder pour ne jamais oublier : « Nous avons tous la responsabilité de garder la mémoire vive pour que ces horreurs ne se reproduisent plus. L’expérience historique se poursuit et se vit en numérique. »
Réalisée par Isabelle Clarke et Daniel Costelle, cette série documentaire a mobilisé 46 artisans en France et 18 au Canada.
Elle est une coproduction franco-canadienne entre C&C à Paris et Idéacom international à Montréal.
Cette saison fait partie de la série Apocalypse qui compte plusieurs volets : Apocalypse la Deuxième Guerre mondiale, Apocalypse Hitler et Apocalypse Staline.